Vivre sans électricité en 2025, c’est un choix que nous avons fait suite à l’achat de notre Cottage en Irlande. Dans cet article, vous allez découvrir les raisons pour lesquelles nous avons décidé de vivre sans courant électrique classique. Je vous parle également des différents défis. Mais vivre sans électricité en 2025, est-ce une folie ou un pari sur l’avenir ? Spoiler : c’est un peu des deux.
Quand nous avons trouvé cette maison en Irlande, nous avons su que c’était elle. Malgré ses imperfections, malgré l’ampleur des travaux, malgré l’absence d’électricité. Surtout à cause de ça, d’ailleurs. Parce qu’elle représentait ce que nous cherchions : un lieu où construire notre propre équilibre, loin du bruit, des obligations et des factures qui explosent.
Il y a des choix que l’on fait avec la tête, d’autres avec le cœur. Fern Cottage, c’est un peu des deux.
Vivre sans électricité : pourquoi ce choix ?
Tout a commencé par une annonce improbable, un prix qui défiait toute logique (70 000 € pour une maison, c’est presque irréel) et une situation idéale : proche d’un lac, d’une abbaye, avec la forêt pour voisine. Un vrai décor de conte.
Mais, évidemment, il y avait un « mais ».
Le cottage était inhabité depuis de nombreuses années. L’électricité était installée, mais déconnectée. Et côté structure, le plancher n’était pas en reste : certaines zones s’affaissaient, signe que les fondations en bois nécessitaient une bonne remise en état.
Après près de deux ans de recherches, c’était enfin le petit nid qui nous attendait. Un joli cottage en plein campagne, loin de toute agitation et dans notre comté de cœur.
Et on a foncé.
Parce que ce n’est pas juste une maison, c’est un projet de vie.
Une opportunité de reprendre la main sur notre quotidien, au lieu de courir après une maison parfaite mais hors budget. Plutôt que de nous endetter sur des décennies, on a choisi de rénover à notre rythme, selon nos priorités et nos moyens.
Et puis, l’Irlande nous l’a appris : ici, les maisons ont une âme. On ne rénove pas juste un bâtiment, on redonne vie à un lieu.
Les défis : entre travaux, finances et ingéniosité
Tout aurait été simple si l’électricité avait été le seul problème. Mais évidemment, acheter une maison à prix réduit signifie aussi accepter ses surprises.
- L’eau est coupée, et relancer le compteur demande une démarche administrative.
- Le sol doit être consolidé, ce qui représente un coût non négligeable.
- Nous devons apprendre à faire autrement, car vivre sans électricité n’est pas qu’un détail : c’est une organisation à part entière.
Un budget sous tension : chaque euro compte
Ce projet aurait été plus simple si nous y vivions déjà. Mais aujourd’hui, nous devons encore payer un loyer en plus du prêt.
Un loyer qui pèse lourd sur nos finances. Chaque mois qui passe sans pouvoir emménager, c’est une charge supplémentaire.
Nous avons souscrit un crédit sur une courte durée car nous n’avons pas eu le vraiment le choix (et nous reconnaissons la chance que nous avons d’y avoir eu accès). Dans 8 ans, Fern Cottage sera totalement à nous. Mais en attendant, nous jonglons avec un budget ultra-serré.
Faire mieux avec moins
Pour tenir, chaque dépense est optimisée au maximum :
- Réduire les charges fixes. On ne chauffe que les pièces nécessaires, on optimise la consommation d’énergie, et on limite les sorties inutiles.
- Éviter les dépenses superflues. Tout ce qui n’est pas essentiel passe à la trappe, du café à emporter aux abonnements non vitaux.
- Acheter malin. Profiter des bonnes affaires, des produits en date courte, et beaucoup de récupération.
Ce mode de vie n’est pas toujours facile, mais il nous rappelle pourquoi nous avons fait ce choix.
Vivre sans électricité : contrainte ou liberté ?
La question peut sembler absurde. Aujourd’hui, tout fonctionne à l’électricité. Mais en avons-nous autant besoin qu’on le pense ?
Au départ, nous nous organiserons différemment :
- Cuisiner autrement. Grâce à l’Air Fryer (relié au générateur), au gaz ou au poêle à bois, selon les moments.
- Éclairer simplement. Lampes solaires, bougies, et un des batteries pour les appareils essentiels.
- Anticiper le froid. Ici, le climat est tempéré mais humide. On mise sur des couches de vêtements, du bon sens, et surtout, sur le fait que chaque euro économisé maintenant pourra être investi plus tard dans des solutions durables.
Évidemment, il ne s’agit pas de vivre dans cette situation indéfiniment. L’électricité sera réinstallée à terme. Mais en attendant, cette contrainte nous force à réfléchir à notre mode de vie et à trouver des solutions plus autonomes.
Et si, finalement, c’était une opportunité plutôt qu’un manque ?
Ce que l’on gagne à vivre différemment
En choisissant cette maison, on a gagné :
✅ Une liberté financière future. Dans 8 ans, plus de prêt, plus de loyer. On vivra enfin chez nous, sans cette double charge.
✅ Une capacité à mieux gérer notre argent. Ce projet nous apprend à prioriser, à faire des choix, à optimiser.
✅ Une satisfaction immense. Voir ce projet avancer à notre rythme, construire de nos mains, c’est incomparable.
Fern Cottage, ce n’est pas qu’un achat immobilier. C’est un choix de vie, une reconquête de notre temps et de notre autonomie.
Et chaque jour qui passe, chaque euro économisé, nous rapproche de ce moment où nous pourrons enfin y vivre pleinement.
Dans de prochains articles, je vous partagerai ce que nous avons mis en place pour cette vie plus simple. Si vous souhaitez nous soutenir, je vous rappelle le projet Fern Cottage.